Isolé, très boisé, le Morvan abrite, pendant la seconde guerre mondiale, de nombreux maquis. Le maquis Serge, installé dans les bois du hameau de Château, est essentiellement formé de jeunes réfractaires au STO (Service du travail obligatoire), qui s'organisent à partir de 1943 autour de Gérard Drouin, alias « Serge ». Malgré ses nombreuses actions et sa participation à la libération d'Autun, le maquis Serge est resté méconnu et n'avait, jusqu'à maintenant, jamais fait l'objet d'une publication. Grâce à des documents d'archives et aux témoignages d'anciens maquisards, Noëlle Renault sort de l'ombre ces hommes qui ont lutté parfois jusqu'à la mort contre l'occupant. Noëlle Renault, dont le père fut maquisard, est vice-présidente de l'Amicale du maquis Bernard, sur lequel elle a déjà publié une rétrospective. Lorsque le neveu de « Serge » lui a confié les archives de son oncle, elle a décidé de s'intéresser à ce maquis dont on sait si peu de choses.