Si cet ouvrage perpétue le souvenir des combattants et leur rend hommage, il n'oublie pas ceux qui restèrent à l'arrière. En effet, Perpignan a accueilli et soigné beaucoup de blessés. Sa population, sous l'impulsion de la section perpignanaise de la Croix-Rouge française, du maire, Joseph Denis, et de l'évêque, monseigneur de Carsalade du Pont, s'est fortement mobilisée pour soutenir l'effort de guerre et accueillir les réfugiés. La vie continuait, mais différemment que ce soit sur le plan social, économique ou culturel.