Architecte emblématique de la ville de Tours, Victor Laloux (1850-1937) réalise les trois édifices monumentaux symbolisant l'entrée de la cité dans le XXe siècle : la gare, l'hôtel de ville, et la basilique Saint-Martin. Professeur influent et respecté, il est l'un des derniers représentants de l'académisme triomphant, dont témoignent ses édifices grandioses aux décors opulents. Quarante-cinq ans après le sauvetage in extremis de la gare d'Orsay alors menacée de destruction, l'œuvre de Victor Laloux, architecte à l'importance admise par tous les historiens, demeure paradoxalement encore méconnue. Quatre historiens de l'art reviennent, dans cet ouvrage, sur le parcours du saint patron des architectes tourangeaux, dont l'esprit est perceptible, dans sa ville, bien au-delà de ses trois réalisations majeures.
Hugo Massire enseigne l'histoire de l’art contemporain aux universités de Tours et Poitiers. Après des études sur les grands ensembles tourangeaux du Sanitas et de la vallée du Cher, il prépare une thèse sur Pierre Dufau. Amandine Olivereau est diplômée en histoire de l’art contemporain (Université de Tours) et a présenté ses recherches sur les infrastructures ferroviaires tourangelles lors du colloque de 2009 sur Victor Laloux. Olivier Prisset mène actuellement une thèse en histoire de l’art sur la famille d’architectes Dauvergne. Caroline Soppelsa est historienne de l’art, spécialiste du XIXe siècle, et en particulier d’architecture pénitentiaire. Chercheuse au CNRS, elle enseigne à l’université de Tours.